Le printemps dernier nous a brutalement mis face à la possibilité, très concrète, d’une prise de pouvoir électorale par l’extrême-droite. Alors, il nous apparait crucial de comprendre comment s’est développée cette situation et de prendre la mesure des conséquences possible. Les lignes qui suivent ne pourront pas rendre compte de toute la complexité du phénomène, mais nous espérons qu’elles serviront au moins à mettre en lumière quelques éléments importants.
Sans doute faut-il commencer par rappeler une évidence, l’extrême-droite n’est pas monolithique. Les ressorts de son succès dans les franges populaires du nord de la France ne sont pas les mêmes que sur la côte méditerranéenne ou dans le XVIe arrondissement parisien. On peut aussi rappeler que les organisations fascistes, celles qui sont organisées hiérarchiquement pour faire le coup-de-poing, sont différentes des masses d’électeurs du RN qui n’ont pas d’activité partisane. Sans aucun doute, toutes ces tendances participent d’un même mouvement de radicalisation conservatrice, mais avec des nuances importantes dans leur comportement ou dans les raisons qui les poussent à adhérer aux visions du monde de l’extrême-droite.
Aujourd’hui, on peut probablement identifier trois grands aspects qui, ensemble, contribuent à cette radicalisation des conservateurs : racisme, peur du déclassement, et intérêts du capital économique.
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